Comprendre pour avancer
Tsukuru est un lycéen heureux. Attiré par les gares et leurs constructions, il envisage de faire de sa passion un métier. Admis dans une université prestigieuse à Tokyo, il quitte sa ville natale Nagoya et ses amis d’enfance surnommés Bleu, Rouge, Blanche et Noire pour réaliser son rêve : devenir ingénieur-architecte. Mais du jour au lendemain, ses amis si chers à son cœur le bannissent sans explication, d’un simple coup de téléphone. Tsukuru fuit, sombre, se reconstruit. Alors qu’il croyait avoir apprivoisé son passé, il n’a d’autre choix que de l’affronter pour conquérir le cœur de celle qu’il aime.
Dans son treizième roman, Haruki Murakami ne laisse rien au hasard pour faire ressortir le mal-être de son héros. Le choix des prénoms (seul le nom de famille de Tsukuru n’évoque pas de couleur), la répétition des abandons amicaux et les délires de Tsukuru installent une atmosphère oppressante, à la limite du réel. La lecture de ce roman est donc assez déstabilisante. Et la fin qui n’en est pas une n’apporte que peu (ou pas) de réponses. L’intérêt de ce livre peut être ailleurs. Dans l’analyse des mœurs japonaises et la solitude qui règne au pays du Soleil-Levant. Mais c’est un peu court pour en faire une lecture plaisante.
Avis de Gwenn Ha Lu : un style incomparable mais une fin et une finalité qui laissent songeur.
TITRE : L'incolore Tsukuru Tazaki et ses années de pèlerinage AUTEUR : Haruki Murakami ÉDITEUR : Belfond NOMBRE DE PAGES : 384 pages DATE DE PARUTION : 09/04/2014
DISPONIBLE EN POCHE / 10/18
Bien d’accord ! J’ai eu cette même impression avec le livre 1Q84 : Murakami n’a pas son pareil pour planter un décor, des personnages, une intrigue, mais l’action finit par s’effilocher et le lecteur reste sur sa faim (fin?).
J’aimeAimé par 1 personne
Et bien moi qui voulait retenter ma chance avec Murakmai en lisant la trilogie 1Q84, tu viens un peu de m’en dissuader, lol.
J’aimeJ’aime