Harry Potter à l’heure du Coronavirus

Un nouveau regard sur la saga de J.K.Rowling

312+356+461+764+976+715+810

 

A quoi correspond cette série de chiffres?

A une énigme en mode « Des chiffres et des lettres »?

Aux codes de mon cadenas à vélo?

Au résultat d’un calcul hyper savant visant à calculer la vitesse de propagation du Coronavirus en France ?

Et non, la réponse est bien plus livresque que cela. Chaque chiffre correspond au nombre de pages d’un tome des aventures d’Harry Potter. Soit au total, 4 394 pages. 4 394 pages que j’ai englouties en à peine deux mois.

Je rassure les plus incrédules : j’avais déjà lu Harry Potter. A deux reprises, même. Mais parfois, à certains moments de sa vie littéraire, on a envie de replonger dans un livre qui vous a marqué. Un peu comme un doudou vous apporte fidélité et réconfort, ces livres de chevet vous assurent une lecture 100% plaisir. Et pour moi Harry Potter rentre dans cette catégorie de livres.  Il ne m’aura fallu qu’une dizaine de pages pour frémir à nouveau devant la cruauté de Voldemort (oups, j’ai prononcé son nom), vibrer pour un match de Quidditch, maudire Bellatrix Lestrange, pleurer Sirius Black et Albus Dumbledore et vociférer contre la naïveté et l’impulsivité d’Harry Potter.

A-M-O-U-R.

Vous penserez que je dévie du sujet, mais non bien au contraire. Il aura fallu cette troisième relecture (et quelques événements personnels récents) pour m’étonner que la saga Harry Potter ne soit pas rangée dans la catégorie ROMANCE. Au cours de ces 4 394 pages, j’y ai lu l’amour sous toutes ses formes. L’amour maternel, celui d’une mère prête à donner sa vie pour épargner celle de son fils. L’amour fraternel avec toutes les vacheries qui l’accompagne. Le premier amour qui vous cueille à l’adolescence. L’amour vaillant qui permet de surmonter bien des vicissitudes. L’amour inconditionnel pour son prochain, au point de se sacrifier pour sauver le monde.

En ces temps troubles, où l’angoisse règne sur notre quotidien et où le repli sur soi n’a jamais été aussi tentant, lisez ou relisez la saga Harry Potter et prenez votre shoot d’amour.

Et d’espoir aussi.

Voldemort, l’ennemi juré d’Harry Potter, se terre affaibli et isolé au début de la saga pour mieux renaître, rassembler des disciples et tenter d’anéantir le monde des sorciers. Après de longs mois de combat, seule l’abnégation d’Harry Potter vient à bout du terrifiant Voldemort. Et si le combat d’Harry Potter ressemblait au notre : la lutte contre le Coronavirus ? Notre ennemi aussi est invisible. Ce virus est un passager clandestin qui se déplace de mains en mains. Subrepticement et silencieusement.  Certains d’entre nous demeurent incrédules face à ce danger d’un nouveau genre. Un peu comme ces sorciers qui peinent à croire au retour de Lord Voldemort dans le tome 5 de la saga. Les jours à venir donneront tort aux plus sceptiques : l’épidémie va très certainement progresser. Il faudra s’inspirer alors d’Harry Potter et de son sens du sacrifice. Bouleverser son quotidien. Renoncer individuellement à quelques libertés pour sauver le collectif.

« Lisez ! » a dit Emmanuel Macron dans son discours du 16 mars dernier. J’ajouterai « Lisez Harry Potter ! » et puisez-y amour, réconfort et inspiration.

Bonne lecture !

6 réponses

  1. La sardine de Schubert

    C’est fou ! C’est le premier livre qui me soit venu à l’esprit lorsque le confinement a été annoncé ! Quelle belle coïncidence… Enfin, j’ai vite pensé à la biographie de Bruce Springsteen juste après. On ne se refait pas… 😉

    J’aime

  2. Je me souviens de la première fois que j’ai fait un marathon Harry Potter littéraire. C’était un mois d’été et j’avais lu la saga entière en deux semaines. Ce challenge m’avait permis de redécouvrir la saga. Puis sont arrivés les audio books et là encore, j’ai eu l’impression de découvrir la saga à nouveau. La Potterhead que je suis, avait adoré.

    Le confinement est un moment propice pour lire tranquillement la saga ou autre chose (si on ne fait pas de télétravail bien sûr).
    Et comme dit depuis plusieurs jours : il faut impérativement rester chez soi si on veut que l’épidémie cesse. C’est vital.

    Aimé par 1 personne

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