Flash back, Flash, Flashy
Les couleurs des planches sont primaires : du bleu, du rouge et du jaune, le tout bien fluo. Mais l’histoire l’est nettement moins, primaire. Eté 1967, Antoine a quinze ans quand une série d’événements étranges vient perturber sa quiétude estivale. Fini l’insouciance des premiers émois amoureux, l’adrénaline des tournois de tennis et le plaisir de la lecture du magazine Pilote. Antoine se repasse le film de cet été-là sans parvenir à comprendre comment une altercation visiblement anodine entre son père et un supporter de tennis a provoqué une mort accidentelle et des disparitions troublantes. La réponse viendra, mais bien plus tard, vingt ans plus tard…
Quel choc à la lecture de L’été Diabolik ! Visuel, d’abord. Les couleurs sont vives pour mieux retranscrire l’atmosphère de ces psychédéliques années 1960. Narratif ensuite. Il n’a pas fallu plus de quatre cases à Thierry Smolderen, le scénariste, pour intriguer et captiver. Les indices, soupçons et rebondissements distillés tout au long de l’album en font un polar soigné au suspense haletant. Un regret cependant, les rôles féminins ne sont pas ou peu exploités : la mère et la sœur d’Antoine sont absentes, comme étrangères aux événements. L’été Diabolik demeure cependant une très belle réussite !
Avis de Gwenn Ha Lu : diaboliquement bon !
TITRE : L'Été Diabolik SCÉNARISTES : Thierry Smolderen DESSINATEUR : Alexandre Clérisse COLORISTE : Alexandre Clérisse EDITEUR : Dargaud NOMBRE DE PAGES : 168 pages DATE DE PARUTION : 08/01/2016
[…] mai, j’ai aussi renoué avec mon péché mignon, la bande dessinée. L’Été Diabolik et ses couleurs vives, voire criardes m’ont plongé dans l’atmosphère psychédélique des […]
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