PAL de mai

« En mai, fais ce qu’il te plaît »

Je l’attendais avec impatience ce mois de Mai et pas seulement pour les weekends prolongés et le beau temps. Mai était annonciateur de belles lectures, celles que j’avais mises de côté depuis Août dernier, faute de temps.

Le Grand Prix des Lectrices ELLE 2017 étant terminé, ce mois-ci plus de colis avec trois lectures « imposées » ! Donc pour la première fois depuis huit mois, j’ai pu (et dû) renouer avec ce que j’appelle « mon petit moment de bonheur » : choisir un livre. Plaisir, qui je dois l’avouer, m’a manqué pendant cette aventure ELLE. Quelle joie de se laisser à nouveau séduire par la couverture d’un livre, d’interpréter son titre et de vite parcourir la quatrième de couverture pour infirmer ou confirmer mon choix.

Demain-j-arrete _chronique littéraireAprès deux lectures intenses Les portes du néant et Désorientale, j’avais besoin (et envie) d’un livre distrayant et pas prise de tête. En cherchant bien dans ma Pile A Lire, j’ai remis la main sur Demain j’arrête de Gilles Legardinier. Ce livre, comme les ouvrages précédents de l’auteur, a un pouvoir précieux en ces tristes temps : nous rendre insouciant et heureux le temps d’un livre.

Beaux rivages_chronique littéraireDe nouveau prête pour des lectures plus « difficiles », j’entrepris la lecture de Beaux rivages de Nina Bouraoui, le récit d’une rupture amoureuse. Je me doutais que ce roman ne serait pas des plus gais, mais je comptais sur une approche juste et sincère de l‘auteure (j’avais adoré Garçon manqué, un de ses précédents livres) pour fédérer sur un sujet si universel. Mais mes espérances sont restées vaines.

Heureusement mes lectures s’enchaînent et ne se ressemblent pas. Nora Webster et Americanah m’ont procurés de belles émotions.

Les deux héroïnes ont d’ailleurs des points communs. Toutes deux,  fortes et déterminées, assumant leurs choix – timidement d’abord – pour laisser parler leurs personnalités et leurs envies. Nora en Irlande dans les années 1960, Ifemelu au Nigeria et aux Etats-Unis de nos jours. Deux destins de femmes et deux belles rencontres littéraires.

En mai, j’ai aussi renoué avec mon péché mignon, la bande dessinée.  L’Été Diabolik et ses couleurs vives, voire criardes m’ont plongés dans l’atmosphère psychédélique des années 1960 et happé dans le tumulte de la vie d’Antoine, jeune adolescent, qui voit sa vie basculer en quelques jours.L'été Diabolik

Sans hésitation, le triangle d’or – intrigue soignée, beau graphisme et couleurs singulières – place L’Été Diabolik en tête de mes lectures du mois de Mai.

Bonne lecture et au mois prochain !

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