Expiation
Sans même un adieu de Robert Goddard a mis du temps à arriver en haut de ma PAL. La chronique de Sandy sur le blog Meelly Lit à la sortie du livre en Novembre 2016 m’avait pourtant appâtée : « C’est à chaque fois un pur bonheur de retrouver la plume délicate au charme délicieusement suranné de Robert Goddard ». A l’époque, en pleine effervescence du Grand Prix des Lectrices ELLE 2017, je ne disposais pas du temps nécessaire pour engloutir 672 pages. Et c’est en cherchant cet été des lectures consistantes et exaltantes à emmener en voyage que je me suis souvenue de l’existence de ce roman.
1911. Geoffrey Staddon, jeune architecte vient d’achever la conception d’une magnifique demeure dans le Herefordshire pour Victor Caswell – l’enfant du pays, de retour en Angleterre après un exil forcé en Amérique du Sud- et son épouse Consuela. Tombé fou amoureux de Consuela, Geoffrey renonce pourtant à vivre cet amour au grand jour de peur de voir ses ambitions professionnelles anéanties. 1923. Les gros titres annoncent l’arrestation de Consuela : accusée de meurtre, elle risque la peine de mort. Geoffrey va alors tout tenter pour sauver celle qu’il a tant aimé.
Sans même un adieu de Robert Goddard réunit tous les ingrédients d’un bon thriller : course contre la montre, secrets de famille, manipulations et suspense. La maitrise de Robert Goddard sur son intrigue est totale : jamais dépassé par ses personnages et leurs manigances, il égrène avec minutie les rebondissements. Seul regret, les longueurs descriptives. Peut-être jugées nécessaires pour installer l’ambiance si particulière des années 1920, elles brouillent la lecture et desservent la progression de l’intrigue.
Avis de Gwenn Ha Lu : plaisant et captivant, Sans même un adieu de Robert Goddard est le compagnon idéal pour les longues soirées d’hiver.
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TITRE : Sans même un adieu AUTEUR : Robert Goddard ÉDITEUR : Sonatine Editions NOMBRE DE PAGES : 672 pages DATE DE PARUTION : 03/11/2016
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