Qui de nous deux
Naples, fin des années 1950. Cantonnées aux quelques rues que constituent leur quartier, Elena et Lila grandissent au rythme des règlements de comptes et des arrangements entre « amis ». Voisines, camarades, amies et parfois rivales, Elena et Lila s’observent, se croisent, s’inspirent. Qui d’Elena ou de Lila est l’amie prodigieuse ? Est-ce Lila, cette élève douée mais désinvolte qui ne craint rien ni personne ? Ou la raisonnable et assidue Elena qui brille par sa réussite scolaire ?
L’amie prodigieuse est doublement ensorcelant. Rendues flamboyantes et admirables par le style descriptif mais fluide d’Elena Ferrante, les deux héroïnes s’invitent rapidement dans notre imaginaire et deviennent des compagnes de route qu’il est bien difficile de quitter. Et puis Naples… Sans cette ville et le décor si extraordinaire qu’elle offre, L’amie prodigieuse serait presque insipide. Les deux héroïnes évoluent sur un terrain de jeu instable, où les fondements sont la pauvreté, les équipes des familles rivales depuis des générations et l’arbitre la camorra. Leurs joies et infortunes n’en sont donc que plus captivantes. Heureusement pour moi, Elena Ferrante a écrit une quadrilogie des histoires d’Elena et Lila, il me reste donc encore trois tomes à lire !
Avis de Gwenn Ha Lu : aussi addictif que Games of Thrones
TITRE : L'amie prodigieuse AUTEUR : Elena Ferrante EDITEUR : Gallimard, collection Du monde entier NOMBRE DE PAGES : 400 pages DATE DE PARUTION : 01/10/2014
DISPONIBLE EN POCHE / FOLIO
C’est un livre dont j’ai lu les deux premiers chapitres… et je me suis arrêtée ! J’ai eu beaucoup de mal avec le style cru de l’auteur, cette ville de Naples repoussante, ces gamines méchantes, presque malfaisantes… Non vraiment, je n’ai pas accroché !
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C’est sur qu’on est loin de l’image d’Épinal qui figure sur la couverture…
C’est justement le Naples des années 1950 avec sa violence qui rend cette histoire si intéressante, Comment peut-on vivre, survivre, se sortir de cet enfer? C’est dur, dramatique, mais tellement fascinant !
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[…] à sa juste valeur, lire en entier l’ouvrage est une nécessité. Comment être sensible à L’amie prodigieuse d’Elena Ferrante si l’on occulte les intrigues entre les différents clans ou la rivalité […]
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