Episode 3 – La fin reste à écrire

Elisa a elle aussi ses bêta-lecteurs. Ils sont onze, parmi eux Alexandra Gonzalez bien sûr et dix proches accros à la lecture mais pas forcément des aficionados de New Romance. Fébrilement, Elisa attend leurs premiers retours. L’histoire est-elle cohérente ? Le style fluide ? La psychologie des personnages assez travaillée ? « Quelle délivrance quand les premiers retours sont positifs. Bien sûr des critiques et remarques sont émises mais toutes sont constructives et m’aident à améliorer le roman. Pouvoir échanger avec mes bêta-lecteurs a été un atout précieux lors du process d’écriture. Ils sont à la fois des soutiens inconditionnels quand la motivation baisse, intransigeants quand une incohérence est détectée et révélateurs des attentes d’un futur public.»

Parce que oui, Elisa compte bien faire publier son roman.  « L’objectif de l’année 2018, c’est de terminer la relecture des 51 chapitres et d’envoyer mon manuscrit à des maisons d’éditions. En cas de refus, je me lancerai dans l’autoédition. » Si la destinée de ses personnages est maintenant arrêtée, la fin de cette première aventure littéraire reste encore à écrire pour Elisa Monroe.  Maman à temps plein, collaboratrice juridique en semaine et écrivaine le week-end, elle ne renonce à rien et mène tout de front. Quoi qu’il advienne, l’année 2018 sera pour elle celle de l’accomplissement, car qui peut se targuer d’avoir écrit un livre? Elisa Monroe, elle, le peut.

Interview réalisée le 15 Mars 2018. Merci Elisa Monroe d’avoir répondu à mes questions avec sincérité et patience et de m’avoir fait rencontrer une de tes bêta-lectrices. Je te souhaite beaucoup de courage pour la relecture – la partie la plus fastidieuse si j’ai bien compris- et de réussite pour l’édition de ton roman.

La série Elisa Monroe, sur la route des écrivaines s’arrête là.

Retrouvez les épisodes précédents ici :

• Episode 1 : De l’importance d’être bêta-lectrice
• Episode 2 : Laisser parler son imagination